2°PARTIE CAMBODGE Battambang/Bateau Siem Reap
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Samedi 7 avril (Battambang, Hotel Seng Hout)
En fait, on est réveillé à 7h du mat par les marteaux piqueurs de l’autre côté de la cloison !!! Réveil de mauvaise humeur, on demande à changer de chambre et on se retrouve dans une chambre plus grande, avec une vraie fenêtre qui ne donne pas sur les travaux !!!
On part se balader en ville, à la recherche d’une location de moto ; on atterrira au Gecko café qui fait également resto ; il emploie de jeunes cambodgiens avec un but de réinsertion (aide pour payer leurs études, monter un petit business ou d’aide à leur famille) ; sur une feuille sont inscrits tous les noms et prénoms des employés et à quoi ils emploient leur salaire. On y mange bien, les prix sont corrects et le personnel très souriant.
Puis on se rend chez Sam afin de voir ce qu’il est possible de faire dans cette région ;
A un rondpoint, l’imposante statue de Dambang Kranhoung, dont voici une des légendes :
« Dambang Kranhoung était un bûcheron qui vivait dans le Royaume d'Angkor. C'était un géant qui tenait son nom du "bâton" (un véritable tronc) provenant d'un arbre dont le bois était dur comme le fer: "le kranhoung".
A plusieurs reprises, il s'opposa au roi Khmer de l'époque et... un jour, il fit tournoyer son bâton et le lança violemment. Le bâton s'éleva dans les airs et disparut. L'endroit où on le retrouva prit le nom de Bat Dambang (Battambang): "le bâton perdu retrouvé !!!" On éleva alors une statue représentant Dambang Kranhoung à genoux, tourné vers l'Est (Phnom-Penh), présentant son bâton en signe de soumission au Roi et à l'Etat. »
A un autre rondpoint, on a celle de Shiva, une des trois divinités hindoues
On passera quelques heures à discuter avec Anelyse, la femme de Sam, française et un couple de touriste qui voyage avec leurs deux filles. L’ambiance est très sympa et on se greffe sur une sortie moto prévue pour le lendemain.
On repart vers 16h et on va à la recherche de l’association Phare Ponleu Selpak où une représentation de cirque a lieu. On rencontre François, administrateur qui nous explique ce que fait cette association. Je vous invite également à aller sur leur site : http://www.phareps.org
« Phare Ponleu Selpak (PPS), signifiant "la lumière de l'art", tire ses origines d'ateliers de dessin organisés dès 1986 au Site 2, un camp de réfugiés situé à la frontière thaïlandaise. Ces ateliers visaient à favoriser l'expression des enfants, notamment à travers l'art, afin de dépasser les traumatismes de la guerre et de la vie en camps. En rentrant au Cambodge, au début des années quatre-vingt-dix, un groupe de jeunes adultes, ayant bénéficié de ces ateliers, décide de poursuivre le travail accompli et fonde formellement une organisation artistique à vocation socio-éducative, Phare Ponleu Selpak, en 1994. »
Cette association soutient une école publique qui reçoit 1400 enfants et dont certains peuvent suivre des cours de dessins, de musique, de cirque, danse, théâtre, bibliothèque.
Il y aussi une maison sociale (orphelinat) et un centre d’activités qui reçoit les enfants la journée et propose des activités.
Elle a deux objectifs principaux : permettre l'accès des enfants et de leurs familles à des conditions de vie améliorée par la mise en valeur de leurs capacités culturelles et artistiques et promouvoir la culture et les arts cambodgiens au niveau national et international.
Un des spectacles « Rouge » part en tournée en France en Mai, si ça vous tente !!!
On est en avance alors on part faire un tour dans le quartier pour profiter du coucher du soleil, des paysages, les couleurs sont magnifiques,
on se croirait parfois à la Réunion (case en tôle avec bananiers devant), au tour des roches avant la route goudronnée !!!
Scènes quotidiennes de fin de journée arrosage, discussion sur les zébus, enfants jouant de l’argent au « jeu de la savate »…
Ce jour-là, avant la représentation, il y avait une exposition de peinture sur le thème du Mékong.
Puis place au spectacle sous un grandchapiteau qui nous a laissé "baba" :
des artistes entre 14 et 17 ans de l’école de cirque et de musique ont, pendant 1h30, captivé tous nos sens, nous ont fait rire, nous ont impressionné par leur professionnalisme et surtout par la joie qui se dégageait de leur visage, leur énergie ; un moment intense qui fait chaud au cœur ;
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A la fin du spectacle, une énorme averse nous surprend ; on va se réfugier au bar où il serve un bon vin blanc en attendant que ça passe ; puis on va en ville, au Madison Corners manger et continuer à boire du vin ; François nous rejoint et l’on continuera à discuter jusqu’à plus de minuit !!!
Retour à l’hôtel, un peu grisés, une grosse journée nous attend demain.
Dimanche 8 avril
On a rdv chez Sam à 8h30 mais on y va un peu plus tôt pour prendre le petit déjeuner avec eux.
Un mariage se prépare, installation du lieu sur la route:
une salle, la route c’est bien, c’est grand et c’est aéré (on avait vu la même chose au passage de la frontière Cambodgienne, juste après le poste, et par la suite, on en verra tout plein, ce doit être une bonne période pour les mariages), avec essai de sono à fond, mise en place de hauts parleurs pour que tout le monde en profite.
Puis nous voilà partis, un couple, nous et Sam à la rencontre des petits artisans de Battambang au nord de Battambang, sur les berges de la rivière Sangker:
Nous avons commencé par la pagode « le wat Samrong Knong »
où Sam nous donne quelques explications sur les pagodes (c’est l’ensemble), les stupas (tombeaux individuels puis familiaux car ça coûte très cher, recueillant les cendres, toujours à l’est), ceux qui n’ont pas les moyens enterrent les cendres des morts chez eux en faisant un petit stupa, les bonzes « en CDD ou CDI », l’ancien et le nouveau temple, il nous parle un peu de religion, d’histoire dont la sienne, de sa vision politique du pays et de son avenir pas très optimiste.
Sam est issue d’une famille de 7 enfants, il est né en 1979, c’est le dernier et dit avoir de la chance de ne pas avoir été abandonné ; toute sa famille a connu les atrocités du régime khmer, lui était trop jeune ; ils ont été dans les camps de réfugiés en Thaïlande puis se sont retrouvés en France où il a grandi. Il y a quelques années, il a décidé de retourner au Cambodge au grand dam de sa famille !!!
Après avoir parcouru les environs de Battambang et organisé ses parcours, il a ouvert sa maison aux touristes (3 chambres) et se propose comme guide pour aller à la découverte de sa région natale. Sa femme l’a rejoint et ensemble, ils offrent la possibilité de passer un super séjour ici, loin des sentiers touristiques, permettant d’appréhender plus facilement ce qu’est la vie au Cambodge.
Nous allons ensuite au Phon Doul, monument à la mémoire des victimes du régime khmer où des crânes sont entreposés derrière une vitrine et des sculptures représentent les atrocités accomplies ; cela se passe de commentaire.
En écoutant Sam, des larmes montent ; comment la nature humaine peut-elle avoir des instincts aussi vils ???
La visite se poursuit par la fabrication des gâteaux de riz dans des tubes de bambous :
Il est préparé avec du riz gluant, du lait de noix de coco, des haricots noirs et du sucre. La pâte est ensuite placée dans un tube de bambou, bouché d'un côté par le nœud et de l'autre par un bouchon fait de feuilles de bananier. On le place ensuite droit dans les cendres pour qu’il cuise lentement... Une fois refroidi, on enlève une partie de son "écorce" extérieure pour enlever le noir de la cuisson et il n'y a plus qu'à les vendre.
J’ai goûté et j’ai trouvé ça super bon.
Regarde, des letchis !
Sam nous a ensuite montré les plantations de feuilles de bétel qui servent à la chique : ces feuilles ont 3 propriétés : coupe faim, antiseptique et … hallucinogène.
Les cambodgiens les utilisent en les badigeonnant d’un peu de chaux morte, de noix d’arec pilées qui font les dents rouges, et roulent le tout dans ces feuilles.
Il nous fera mâcher ces feuilles, gout âcre qui te laissent un goût de dentiste dans la bouche !!!
Tiens, on doit faire demi-tour!!!Un mariage, au milieu de la route !
Une usine de poisson où est fabriqué le poisson séché,
tout est utilisé dans le poisson, les filets, les têtes, les arêtes
Sous un abri de tôles de grands bacs servent à faire mariner le poisson salé, les arêtes aussi sont ensuite broyées pour faire une sorte de pâté, base de la cuisine asiatique.
les têtes de poissons sèchent au soleil pour la fabrication du nuoc mam.
Un colorant orange est badigeonné dessus pour éviter que les mouches s’approchent.
Des charpentiers marines, d’origine vietnamienne, construisent de petits bateaux en koki, bois très résistant en une semaine et pour 350 dollars environ ! Un vrai travail d'artiste !
Ils réparent aussi les barques, les petits bateaux de pêche... l'étanchéité du navire se fait en appliquant une pâte faite de chanvre et de farine obtenue avec en pilant les fruits de l’arbre fromager ; la pâte a l’odeur de la cire d’épilation.
La mise à l'eau se fait à l'aide d'un petit treuil manuel...
Une coiffeuse et son joli petit salon
Une fabrique de galette de riz qui utilise le son de riz comme combustible.
On apprend ainsi comment est faite cette pâte : on fait tremper du riz dans de l’eau toute la nuit puis on le pile pour faire de la farine à laquelle on ajoute de l’eau et du sel, on obtient une espèce de pâte à crêpes.
Ensuite, on fait comme pour les crêpes, très fines et on les étend sur des treillis qui permettent un bon séchage, aéré. Quand les galettes se décollent, on les ramasse.
Jimmy donne un coup de main.
Fabrication de petits fours en terre cuite que l'on trouve partout au Cambodge. La première étape c'est de la poterie...l'artisan met de l'argile dans un moule, puis séchage, démoulage, polissage. Après cela, il faut cuire les pots en les mettant dans un gros four. La cuisson dure une semaine.
Ces dernières années, ils ont fait deux modifications pour diminuer de 35% la consommation de charbon, principal et unique moyen de chauffage: la taille des foyers a été réduite,
et le fait d’ entourer chaque pot d’un bidon d’huile récupéré, en laissant un espace de 2 à 3 cm afin d'y mettre des cendres qui seront un parfait isolant thermique...et aussi plus de solidité.
Fabrique artisanale (manuelle) de bâtonnets d'encens à partir de fines baguettes de bambou que l'on trempe dans l'eau avant chaque enduit (3 bains par couche):
Le premier est la sciure de bois : c’est le combustible.
Puis on enduit le bâtonnet de poudre de Kapokier (arbre donnant le kapok pour matelas) pour le parfum
enfin la poudre de bagasse (déchet de la canne à sucre après le pressage pour en extraire le sucre) pour agglomérer le tout et donner cette belle couleur jaune.
pour finir, on plonge l'autre côté de la baguette dans du colorant rouge d’origine minéral pour faire plus joli...
on termine par la petite fabrique de cigarettes tenue par une dame qui a aujourd’hui 68 ans, qui a élevé 6 enfants et qui, grâce à son petit business, a pu payer leurs études; aujourd’hui 3 sont ingénieurs. Sa rencontre avec Sam l’a également bien aidé à augmenter son chiffre d’affaire.
Elle roule 5 cigarettes à la fois qu’elle découpe ensuite au ciseau ; deux sortes de tabac, un léger et un fort ; on goûtera les deux, le fort nous fera tousser ; on achètera un paquet de plus de 60 cigarettes pour 50 centimes d’euro !!!
La matinée se termine, bien remplie, on passe devant le pont français qui mène à la maison du gouverneur, fermé aujourd’hui à toute circulation.
Il y a encore bien d’autres artisans comme les forgerons, la fabrique de nouilles, la manufacture de riz, l’élevage de champignons, la ferme lotus ….mais cela demanderait une nouvelle journée !!!
Il commence à faire vraiment chaud et un peu faim ; on retourne chez Sam; la préparation du mariage se poursuit
et il nous emmène dans un petit resto à côté de chez lui manger des « Ban Chew », crêpes fourrées de viande et de soja accompagnées de verdures et d’une sauce avec des cacahuètes, c’est délicieux, on en reprend une deuxième tournée !!!
Petit moment de tranquillité avant de repartir vers 15h dans la campagne environnante, vers le sud, le long des berges.
La rivière Sangker, à la saison des pluies, grossit de trois fois son niveau ; lorsque l’eau redescend, elle laisse des berges riches pour la culture maraichère.
On traverse un village Cham avec sa mosquée
Une jeune fille nous aborde en parlant très bien l’anglais
Un moine bénit quelques femmes, d'autres se reposent
Sur le bord de la piste, de nombreux fabricants de pâtes de mangue, belles galettes oranges qui sèchent au soleil.
On traversera un pont suspendu pour le fun
On admirera les cases, chacune avec son hôtel coloré
les enfants
Les arbres des fruits à canon
On fera un coucou aux chauves-souris
Les plantations de sésame
On se rendra à un temple très récent pour admirer une vue à 360°
et on terminera par la grotte aux chauves-souris, qui vers 18h30, sortent tel un essaim de guêpe, douche de pipi caca assurée, parfumés gratuitement (pas de photo, plus de batterie !)
merci à Sam et Anelyse pour les photos
Retour sur Battambang à la nuit, des images plein les yeux, un peu fatigués mais tellement heureux de cette journée au cœur du Cambodge ; merci Sam et Anelyse, ce sont vraiment des moments inoubliables que vous permettez de vivre aux gens de passage.
Lundi 9 avril
Grâce matinée et journée tranquille : lecture, articles, balade en ville et au marché à côté de l’hôtel,Psar ... Massage pour Jimmy…écriture blog pour moi
En fin de journée, on retourne à l’association Phare Ponleu Selpak voir un autre spectacle
« Sokha ou le réveil du cauchemar » qui se produira lui aussi bientôt en France.
Un petit verre de vin blanc avant le spectacle, pas mauvais !
En première partie, 15 minutes d’un spectacle de clown à 2
Puis Sokha. C’est la vie d’une femme, avant, pendant et après l’occupation des khmers rouges.
Les tableaux se multiplient à travers de la jonglerie, des acrobaties, du rola bola et du fil de fer, sur fond de théâtre.
Un peintre fait ses toiles en live pour compléter et situer la narration, ponctuer les moments forts.
Encore un spectacle plein d’énergie, des passages durs au milieu d’autres plus joyeux, un autre beau moment de ce séjour ici.
Comme on a mangé tard, on ira juste prendre un dessert après le spectacle au Madison Corner ; le patron Fabrice, un français, viendra discuter avec nous et nous racontera son histoire de Crêpator, personnage qu’il interprétait dans une vie précédente quand il était dans le cirque et le spectacle de rue. Et devinez ce qu’on a pris en dessert !!! Des crêpes.
Mardi 10 avril
Journée escaliers, on part visiter les temples au sud.
On commence par le Vat Banon avec ses 354 marches !!! C’est Jimmy qui les a comptées.
Avant d’attaquer la grimpette, on boit un café et on admire les champs de lotus.
Et c’est parti, arrivés en haut dégoulinants !
Au sommet de la colline, on peut admirer la vue sur la rivière Sangker qui serpente entre les palmiers, les rizières et les petits villages traditionnels.
Le temple est en activité, un moine est là pour recevoir les offrandes, donner des conseils puis bénir.
Le temple me fait penser à un puzzle reconstitué, avec un équilibre précaire. Et pourtant, il est là depuis bien longtemps et encore pour de nombreuses années.
On redescendant, on croise des enfants qui vous éventent avec le sourire.
On reprend la route puis une piste pour rejoindre le Vat Sampeou avec ses 600 marches (pas comptées…). On s’arrête dans une ville pour acheter des galettes de patates douces, c’est très bon.
Phnom Sampeou est une impressionnante montagne de calcaire dans laquelle a été sculptée, dernièrement, une tête de bouddha.
Sur le sommet de la colline, il y a un Vat, de nombreux stupas ainsi que quelques sanctuaires et d'importantes grottes. Et des singes !!!
Pendant la période des khmers rouges, c'est dans cette montagne que les ennemis du régime étaient éliminés. On ne les visitera pas !!!
Il offre également une belle vue.
Il fait déjà chaud et certains ont déjà commencé la sieste
On fera une offrande en fonction de nos signes chinois
Un moine nous accoste et nous explique qu’il s’occupe d’un orphelinat ; il nous montre des photos des enfants et des donateurs dont chacun a un bureau à son nom ! Après avoir fait une offrande à nos signes chinois, on en fait une à l’orphelinat ! Il nous explique aussi qu’il peut recevoir des gens pour dormir et manger et nous donne son mail et son numéro de téléphone.
Une petite mangue arrivés en bas
Puis retour en ville ; je vais me faire masser par un aveugle, dans un premier temps, je me suis demandée comment j’allais ressortir ; il a trouvé très vite où j’avais mal (dos et nuque) et a travaillé dessus, m’arrachant des petits cris de douleurs. Je lui ai fait confiance et en sortant, j’étais lessivée mais bien. On verra demain !!!
Jimmy vient me chercher et on part à la rencontre du bambou train.
Arrivés à l’endroit où partent les draisines, un policier nous explique que ce moyen de transport a été utilisé après le passage des khmers rouges car les habitants n’avaient plus aucun moyen pour se déplacer. Aujourd’hui, c’est une bonne activité touristique (5dol/pers). Nous regarderons les gens partir et revenir sans monter dessus.
Puis on passe dire au revoir à Sam et Anelyse avant d’aller au Nari Kitchen manger un succulent Amok de poisson. Le patron donne aussi des cours de cuisine. A ne pas manquer !!!
Mercredi 11 avril
Levés 6h pour un départ à 7h en bateau vers Siem Reap. Un tuk tuk vient nous chercher à l’hôtel.
Arrivés sur la berge, le bateau est plein de touristes et de locaux qui se rendent dans leur famille à la campagne, et oui, c’est bientôt le jour de l’an cambodgien qui dure 3 jours (les 13, 14 et 15 avril) ;
d’ailleurs, celui-ci nous a obligé à gérer notre voyage et les hébergements à l’avance car, à cette période, les transports sont souvent plein et les prix grimpent !!!
Nous sommes assis sur des 5 rangées de bancs, une mousse pour les fesses, tout va bien. Le bateau part à l’heure ;
je passerai les 3 premières heures debout à l’avant pour admirer les paysages et faire des photos, les deux conducteurs sont sympas.
Sur les berges, cocotiers, kapokiers, palmiers à sucre, bananiers,
maisons sur pilotis,
élevage de canards, pêcheurs, enfants qui jouent,
une usine à glaçons
temples, boutiques
et toutes les activités quotidiennes: douche, lessive, cuisine… c’est toujours un régal
on traversera aussi des potagers géants (cacahuètes, haricots, aubergines…) où les camions viennent chercher les marchandises pour les marchés en ville,travaux dans les champs
les enfants se fendent de grands sourires et de «hello, bye-bye»
transports en tout genre, maisons bateau
tout au long du voyage, de nombreux oiseaux vaquent à leurs occupations (martins pêcheurs, cigognes, pélicans…) et bien d’autres non identifiés ; pas facile de les prendre en photos, ils se perdent dans mon zoom !!!
le fleuve est parfois large, parfois étroit, et là, le chauffeur utilise largement sa sirène pour prévenir car il y a de la circulation !
on croisera de nombreux villages flottants avec des cases en tout genre (bois, tôles, panneaux végétal tressés, plastique…) au milieu des jacinthes d’eau qui sont partout
sur les toits, du poisson sèche et dans les cases, les femmes le découpent
des abris pour les cochons
une église, des boutiques, dont une pour le téléphone
de grandes structures flottantes de bambous pour soulever d’immenses carrelets (filets) avec les oiseaux à la queue leu leu sur les fils
des petits trains de bateau
Finalement, le bateau mettra 9h, on verra beaucoup de personnes débarquer au niveau des villages flottants.
Vers la fin, le niveau de l’eau est bas, on devra changer d’hélice, on laisse une immense trainée noire derrière nous.
Le ciel est plein de cigognes qui préparent leur départ
Sur la berge, les pêcheurs sont prêts à lancer les filets
Arrivée à 16h, et là, on apprend qu’on est encore à 30 kms de Siem Reap ;
des tuk tuk attendent, on regarde si un chauffeur brandit une pancarte avec notre nom…mais non.
Un jeune nous aborde et nous explique que le trajet coûte 10 dollars, allons-y.
Encore de beaux paysages, des rizières et des palmiers à sucre à perte de vue ; le Cambodge est vraiment un beau pays mais plat !!!
Dans le centre, par contre, c’est la course aux grands hôtels !
Notre chauffeur, Tom, nous laisse ces coordonnées si on veut faire les temples, on verra !
Nous voilà à la villa Van Siyoeun (guesthouse), où nous attendent Michel et Siyoeun ; leur chauffeur nous attend depuis 13h30 à un autre endroit, dommage !!!
Une bonne douche, un resto et une bonne nuit de sommeil avec de belles images en fond