2° PARTIE VIETNAM : 21 au 29 MARS 2012
2° PARTIE VIETNAM : 21 au 29 MARS 2012
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Mercredi 21 mars
Arrivée à la gare de Phan Tiet vers 13h30, on boit un petit café en attendant le départ.
Les vietnamiens ne voyagent pas seuls !
Le voyage en train est agréable et climatisé ; ça change mais j’aimais bien les fenêtres grandes ouvertes !
En quittant Phan Tiet, il y a de nombreux champs de pitayas, des bananiers et autres arbres fruitiers inconnus, des forêts d’hévéas et … des rizières !
La pluie se met à tomber ; on traverse plusieurs villes avant d’arriver à Ho Chi Min à 18h. On prend un taxi pour nous amener dans le centre, plus exactement le quartier backpackers où se trouvent de nombreux hôtels : on en avait repérés quelques-uns sur Agoda sans réserver. Entre les rues Phan Ngu Lao et Bui Vien, il y a des ruelles remplies d’hôtels et autres guesthouses.
Ils sont bien placés, à l’abri de la circulation et du bruit de la ville et on peut dormir au calme ; le premier est full, on se retrouvera au Nguyen Khang (20dol. Avec pt déj) ; les chambres sont propres, il y a une fenêtre (ch 201) ce qui n’est pas toujours le cas et le personnel, parlant bien anglais, est souriant et agréable.
On va manger un morceau et on fait le tour du quartier ! Des restos, des bars, des magasins, les vendeurs ambulants et les chapeaux coniques, les filles en mini short, tee-shirt moulant et talon de 15 cm !!!
Jeudi 22 mars
On traine à l’hôtel : les klaxons et l’agitation des grandes villes ne nous pressent pas.
Surtout que la circulation est dense !!! Les casques font partis de l’habillement, il y en a pour tous les goûts.
Pour apprécier une grande ville, il faut avoir le temps de la découvrir, de se perdre dans ses rues, de l’apprivoiser, comme Bangkok, mais nous n’avons qu’une journée !!!
On part en direction du marché Ben Thanh, c’est l’heure de déjeuner ;
ça nous saoûle alors on poursuit notre chemin jusqu’à la rivière.
puis on revient par un autre chemin ;
A Saigon, comme ailleurs, des mariages ont lieu tous les jours (où les astres sont bénéfiques !) et ils adorent se faire prendre en photos dans différentes tenues, lieux…
On s’offre un jus de fraise ; il fait chaud ;
Les trottoirs sont la priorité des motos et des vendeurs ambulants, mais certainement pas des piétons !
Aux heures les plus chaudes, on a le choix, sieste ou jeu !
Il est beau ce papi avec sa canne incrustée de diamants !
Retour à l’hôtel puis massage ; c’est vrai, comme l’ont fait remarquer plusieurs personnes, le massage est entré dans notre quotidien.
Puis repas indien dans un resto, le Mumtaz, tout prêt de l’hôtel, dont on dit le plus grand bien, et ils ont raison.
Vendredi 23 mars
On a booké notre bus pour Can Tho (12 dol/pers) avec l’hôtel car la gare n’est pas tout près (à une heure environ); c’est plus simple même si un peu plus cher. C’est la (bonne) compagnie Mailinh express qui nous emmène ; on part à 10h de la gare, on est les seuls européens dans le bus.
On fera un arrêt à midi pour manger.
Arrivée à Can Tho vers 14h, on prend un taxi pour se rendre à l’hôtel, le Thanh Dat Resort (20€) dont on dit du bien surtout de son jardin ; il est à 4 km de la ville.
Can Tho est la plus grande ville du delta, au sud-ouest de Saigon. Cette région est appelé le fleuve des neufs dragons « sông Cuu Long » pour les nombreux bras du Mékong qui la parcourent, en réalité, il est difficile de n’en compter que 9 ! C’est le panier à riz du Vietnam, plus de 50% de la production.
La pêche est une activité majeure de la région, elle se pratique essentiellement au filet.
Mais depuis plusieurs années, les habitants du delta ont commencé à élever des poissons en cage flottante. L'évolution la plus récente est l'aquaculture en bassins, que ce soit des crevettes, tôm càng ou tôm sú, des crabes et maintenant plusieurs variétés de poissons. Ce qui modifie le paysage des berges.
Je vais me balader aux alentours en fin d’aprem et je suis étonnée de toutes ces constructions en briques avec de grands portails en fer !
Samedi 24 mars
On se lève à 5h pour aller visiter les marchés flottants de Cai Rang et Phung Hiep en barque à moteur et à rames. L’hôtel étant un peu loin de la ville, on acceptera l’offre que nous fait le mec d’une agence attendant les touristes débarquant à l’hôtel tout en sachant qu’on payera plus cher mais pas trop le temps de chercher par nous même une meilleure offre (50 dol. La balade : 5h30/12h3O)
On ne verra pas le soleil se lever, le temps est gris, le ciel, nuageux ; mais c’est tout de même agréable de voir la nature s’éclairer petit à petit.
Le premier marché est plus important, plus proche de la ville.
Sur les marchés de nombreux fruits et légumes ; nous dégusterons de l’ananas, du pamplemousse un peu acide et de la pastèque. Il y a aussi des mangues, du durian…
trop bien découpés et trop bon!
Sur chaque embarcation, une longue tige de bambou est accrochée pour montrer ce qu’il y a à vendre.
Il y a aussi les petits bateaux, buvette ou resto, des fringues...
Entre les deux marchés, on nous fera visiter d’une fabrique de rice noodles ; on ne comprendra pas comment ils font la pâte ; par contre, une fois la pâte prête, ils font de grandes galettes sur une plaque qu’ils mettent à sécher puis ils les passent dans une machine pour faire de longs vermicelles.
On s’arrêtera dans une petite gargote au bord du fleuve pour déjeuner. C’est beau et tranquille ;
on marchera un moment le long des berges ; la végétation est dense, sauvage, beaucoup de jacinthes d’eau, des rizières et des maraichers (margozes, aubergines, jacquiers…)
Tout le long des petits canaux appelés « arroyos », des élevages de canard…
c’est impressionnant cette vie dans le delta qui semble ne jamais s’arrêter.
On observera une nouvelle façon de ramer assez harmonieuse, rames croisées à l’avant, le rameur ou rameuse est debout effectuant un mouvement de tout le corps, en avant puis retour au repos et ainsi de suite !!!
Les yeux des bateaux, grands ou petits, transportant fruits, légumes, sable, gravier, canne…semblent joueurs, moqueurs !!!
Certains sont tellement chargés que leurs yeux émergent juste de la surface du fleuve.
Une bonne matinée, pas de regret, du vert plein les yeux.
On retrouve aussi les activités quotidiennes : cuisine, lessive, douche…
On retourne à l’hôtel en passant par la ville, nettement moins reluisant !!! Des constructions « porte na wak » comme dit Jimmy ! et d’autres qui ne semblent tenir debout que par miracle !
Retour et sieste à l’hôtel ; quand on veut sortir, il se met à pleuvoir ; une grosse averse d’une heure environ ; on attend que ça passe pour louer une moto et aller en ville. Beaucoup de rues sont inondées mais la pluie n’empêche pas de rester classe !
On essaye de trouver une agence pour réserver notre voyage vers Phu Quoc; seulement, on n’en trouvera aucune; il se fait tard. On dîne au Phuong Nam,en face de la statue de Ho Chi Min , on prend une crise de fou rire en lisant le menu traduit en français. Voilà ce que ça donne :
« le secteur de la viande sauté aux champignons/ sautées dans le secteur de la viande chou-fleur/ poudre de poulet farci/ sauté de gloire du matin de l’eau avec de la viande de canard/ escalade dans le pot de terre la perche »
Puis retour à l’hôtel où l’on demande un taxi pour le lendemain pour la gare routière ; on verra bien !!!
dimanche 25 mars
Levés 6h, c’est pas des vacances ça !!! On déjeune et on part pour la gare routière ; le soleil est revenu. Les vendeuses de billets de loterie sont au RDV:
On obtient deux billets pour Rach Gia (90000vnd/pers) sans problème avec la compagnie Mailinh. C’est un mini bus express, il part à 8h30 ; on fait un petit arrêt en route. Café avec Jimmy qui pose, il adore :
On croise des tortues ninjas
Et on arrive à Rach Gia à 11h30 ; on prend un taxi pour la jetée et là, tout continue de rouler, on aura nos deux billets pour Phu Quoc (320000vnd/pers), départ à 13h.
On mange un morceau, un petit creux ; ce n’est pas le cas pour tout le monde : la môme reste la bouche ouverte avec solide et liquide, sans recracher et finit par avaler !
Et c’est parti pour l’île de Phu Quoc en speed boat « le superdong III» ; c’est un bateau assez grand avec deux étages.
Je passerai presque toute la traversée sur le pont, absorbée par la mer et les bateaux de pêche, les îles au loin ;
Jimmy lit en bas et me rejoindra pour fumer une clop.
Infos, avertissement : à l’hôtel de Can Tho, le mec de l’agence nous demandait 110 dollars pour 2 pour ce voyage ; une fois les comptes faits, le voyage nous est revenu à 33 dollars pour 2 !!!
Le voyage a été très agréable, les gens souriants, rien à redire sur la compagnie Mailinh ; une journée en vadrouille mais riche.
Arrivée un peu avant 16h, la mer est pleine de méduses bleues et blanches translucides !!! Première question au chauffeur de taxi « ça pique ?», ouf! réponse négative.
On se rend à un des hôtels qu’on avait listé, l’A74 (25 dol.avec pt déj) ou café Vespa. Ce ne sont pas des bungalows sur la plage dont les prix sont plus élevés ici, alors on se contentera d’une chambre avec une belle vue sur la mer tout en haut du bâtiment où l’on pourra prendre l’apéro !!! Il est situé à Duong Dong, proche de la plage de Ong Lang où est concentré un grand nombre d’hôtels.
Comme on reste quelques jours, on loue une moto et on va faire un tour dans les environs avant d’aller au marché de nuit qui compte la moitié de vendeurs de bijoux de perles (spécialités du coin, pas mon style!), des savates, quelques fringues, des babioles pour marmailles et une ribambelle de restos de poissons et crustacés ;
on se laisse tenter : poissons grillés, crevettes et petits accompagnements (un peu cher à notre goût).
Phu Quoc est une île tropicale avec de nombreuses plages de sable blanc et une forêt tropicale dense et dont la partie nord est une réserve naturelle depuis 1986.
On y fabrique du nuoc mam (sauce de poissons marinés), du poivre noir et des perles de culture.
Lundi 26 mars
On prend la moto et on se rend dans le sud, à la plage de Sao ; la route n’est pas bonne.
Mais Jimmy se débrouille toujours aussi bien, alors pas de soucis même si cela requière de sa part beaucoup d’attention.
On traverse des petites villes à l’heure de la sortie des classes, des villages de pêcheurs,
La plage est belle mais pas exceptionnelle, du sable blanc, une eau à la bonne température mais pas turquoise, pas trop de monde.
On se pose un moment, je me baigne puis on va manger. C’est bon et copieux mais pas donné, on est les pieds dans l’eau !!!
C’est l’heure de la sieste dans les hamacs.
Devant le resto, on peut louer des scooters des mers, les gens adorent se faire prendre en photo dessus ; pour ma part, je trouve ça un peu débilisant de faire des allers retours ou des ronds sur la mer sans parler du boucan !!!Serais-je vieux jeu ?
Retour à l’hôtel en prenant la piste qui longe la mer, bordée de cocotiers, bien plus jolie et finalement plus agréable que l’autre route avec ses bosses et ses nids de poule.
On fait plusieurs arrêt pour admirer la mer, les pêcheurs, les raccommodeuses de filet…
Les casseurs de cailloux, non, eux on ne les admire pas, on les plaint !
On achète de quoi se faire l’apéro, une douche et on grimpe sur la terrasse voir le coucher de soleil.
On dîne en face de l’hôtel, joli cadre mais rien d’exceptionnel ( LetTry … and forget it !).
Mardi 27 mars
On part à la découverte du nord ; déjà en passant le pont, c’est un autre Phu Quoc avec son marché et ses étals, les faiseurs de glaçons
Cette partie de l’île est plus authentique et plus verte avec beaucoup de maisons faites de tôles, de bois, de bâches en plastique bleue recouverte de feuilles de palmier !
Pas très esthétique, les plages sont belles mais souvent avec beaucoup de détritus (exceptées celles des hôtels) ;
on traversera des villages de pêcheurs dont celui de Cua Can avec son petit pont de bois,
on fera un premier arrêt au Resort Carole pour déguster un jus de mangue ; joli cadre, calme ; 120 dol. le bungalow, si ça vous dit !!!!
On continue, c’est agréable de rouler sur cette piste rouge au milieu d’une importante végétation.
Il y a peu de circulation, quelques motos et parfois un camion.
On s’arrêtera un peu plus loin pour se baigner et se reposer !!!
On reprend la route pour la plage de Vung Bau et l’on en profite pour déjeuner dans un petit resto sympa, juste avant le Mai Phuong Resort d’un plat de « noodles sea food ».
On revient par l’intérieur des terres ; on fera une petite halte pour marcher sur un sentier qui s’enfonce dans la forêt ;
il y a des singes, parait-il, mais ils n’ont pas voulu se montrer; par contre, on observera de drôles de petites bêtes entièrement blanches : corps de guêpe, longs poils blancs à la place des ailes, grandes comme mon ongle de pouce….. En cherchant sur internet, Jimmy a vu qu’il y en a aussi dans l’Isalo à Madagascar mais impossible de savoir ce que c’est. Quelqu’un connait ???
C’est aussi dans cette partie de l’île que se fait la culture du poivre, très lucrative pour les vietnamiens.
En revenant, on tombe sur un bout d’autoroute, 2 voies de chaque côté, quasi déserte, les automobilistes utilisent n’importe quelle voie, des enfants jouent au foot dessus, des poules se baladent !!!
Retour à l’hôtel au coucher de soleil, apéro backgammon, les dés sont toujours de mon côté !!!
On est un peu déçu par cette île, non seulement tout est cher, la bouffe, les hébergements ; l’accès aux plages est souvent la propriété des resorts (ou on les laisse faire !) et leur accès devient difficile.
Mercredi 28 mars
On reste la matinée à l’hôtel pour décider de la suite, que faire au Cambodge ; puis on va voir la plage à côté, d’Ong Lang en cherchant une entrée sans hôtel.
On marche un moment sur la plage puis on s’arrête à une guesthouse, le Phuong Binh House, resto avec des chaises longues et des parasols!
c’est bien parfois le confort ; on s’installe, on ne nous demande rien ; On en oublierait presque où l’on est si ce n’est les belles « palanquières » criant « beignets aux pommes, aux chocolats… » !!!
Jimmy peut s’installer à une table, à l’abri du soleil pour gérer sa musique sur iTunes ; il fait chaud, le soleil est au RDV, on se baigne, on bouquine, on mange (bien et pas cher), pas trop difficile comme journée !
En fait, on se rend compte qu’on s’est un peu loupé sur le choix de l’hôtel ; il y a de nombreux bungalows entre les gros resorts classes sur cette plage et à des prix raisonnables ; il n’y a pas tant de touristes que ça et c’est finalement assez calme ; là où l’on se trouve, ils sont à 22 dol., moins cher que notre chambre !!! Tant pis, l’apéro sur la plage en regardant le coucher de soleil, ce sera une prochaine fois.
En fin d’aprem, on décide d’aller se faire masser pour bien terminer cette dernière journée peinarde au Vietnam. On se sépare car Jimmy doit aller rendre la moto, il se rapproche de l’hôtel et va au Green Spa et sort très content de son massage ; de mon côté, je vais à l’Aroma Spa, dont tout le monde dit du bien et pas pour rien.
En attendant l’heure, je profite du coucher de soleil magnifique en regardant les restos se préparer aux BBQ du soir.
Je rentre à pied, une petite demi-heure dans le sable, agréable si ce n’est que, dans le noir, j’ai failli m’esquinter un pied !!! Je retrouve l’hôtel sans problème !
Jeudi 29 mars (réveillés au Vietnam, endormis au Cambodge)
Levé 6h pour aller prendre le bateau pour Hatien en direction de Kep, au Cambodge (billet taxi + bateau + bus pris à l’hôtel : 20 dol./pers)
Le bateau part à 8h30 et à 10h15, on est à Hatien ;
on nous emmène à l’agence pour remplir les papiers pour les visas (25 dol./pers) ; le bus ne part qu’à 13h30 ; on va près du marché manger un plat de pâtes en regardant passer les gens.
Le passage de la frontière se fait sans problème et sous la chaleur.
On prend notre température pour voir si on est en forme et oui, 35°9 sur le thermomètre (la température ambiante quoi !!!)
Une fois de plus, délire sur les transports !
Les contrastes !
Arrivée à Kep vers 15h, direction le Réga hôtel (7 dol., résa sur Agoda) en tuk tuk, tenue par un couple de français, Florian et Aurélie.
Fin de journée tranquille et préparation de l’article.
Bisous à nos familles et à nos amis métropolitains et réunionnais