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2° PARTIE LAOS- 27/02/12 au 08/03/12
PAKSE/LES 4000 ILES-DON DET, DON KHONE/
PLATEAU BOLAVEN/CHAMPASSAK
Cliquer sur le lien ci-dessous pour visualiser l'album photos:
Lundi 27 février
On arrive à Pakse vers 8h, la nuit s’est bien passée, on avait une petite couchette pour deux ;
dans la nuit, Jimmy me raconte que le bus est tombé en panne d’essence au bout de 100 km (… ?), heureusement un autre bus s’est arrêté et ils ont siphonné celui-ci à coup de jerricanes de 5 litres !!!
De là, on prend un tuk tuk, nouveau look
et on se rend « chez l’habitant », Nicolas. C’est un français qui vit depuis plusieurs années au Laos ; il est marié à Kio, une laotienne ; ils ont une fille de 6 ans, Marie ; j’ai trouvé cette adresse en fouillant sur les blogs et après un mail et une réponse positive, nous y voici (nuit à 80000Kips avec petit déjeuner) Nicolas est une personne généreuse qui aime sa ville et a envie de la faire partager ; il a un blog très complet, des plans mais il est aussi là pour donner des conseils en fonction de ce que vous avez envie de faire.
Allez faire un tour sur sa page web pour vous faire une idée :
http://chezlhabitantapakse.free.fr/
nouvelle adresse du site: link
(http://provincedechampassak.free.fr/)
On se sent à l’aise dès notre arrivée, de bon matin, on nous offre le café et on commence à papoter.
Puis on va faire un tour au marché juste à côté qui est très grand avec plein de choses intéressante, y’en a pour tous les gouts :
De magnifiques fruits et légumes, des stands de poisson, de viande, de la vannerie….
Certains donnent envie, d’autres amènent à se poser des questions et pour d’autres encore, c’est la grimace !!!
Après une douche, on va en ville en passant par des petits chemins entre les maisons, c’est très authentique, il y a beaucoup de petits jardinets ;
il est aux alentours de 13h et c’est l’heure de la sieste ;
on mange et je finis l’article pour la publication sur le blog, il fait trop chaud pour bouger !
En fin de journée, on va voir le coucher du soleil en se dirigeant vers le temple chinois, au bord du Mékong ; il n’y a personne, c’est magnifique ;
au retour, on observe les gens rentrés chez eux après certainement de dures journées pour certains et pas toujours finies : des femmes découpent des poissons, préparation du repas…
Décidemment, cette ville nous plait bien ! Il y a 3 ponts : le japonais qui traverse le Mékong, illuminé la nuit,
le français, métallique, avec une voie
et le russe qui passe au-dessus d’un affluent, la rivière Sedong.
Le soir, on va manger un morceau sur une barge restaurant sur le Mékong : le service est souvent en décalé avec plus ou moins d’espace … là, j’aurai mon plat quand Jimmy aura terminé le sien !!!
Puis retour chez Nicolas ; demain, départ pour les 4000 îles à 8h. ; On laisse nos gros sacs pour ne prendre que les petits, cool !!!
Mardi 28 février
Le tuk tuk est là (40000kips la course) et nous emmène jusqu’au km 8, la gare routière du sud.
Sur la route, d’énormes tas de pastèques jonchent le chemin.
De là, on prend un taxi collectif (40000K./pers) pour Nakasang, cad jusqu’au village jetée à 150 km pour attraper un bateau (15000K/pers) qui nous amène à Don Det ;
le bus local est plus lent que le bus pour touristes mais ce sera un voyage très agréable, très chaleureux ou l'on échangera beaucoup de gestes pour se faire comprendre, toujours avec un grand sourire;
un petit trisomique occupera bien l'espace en étant très communicatif.
on arrive au nord de l’île vers 13h30 ;
on traverse le village, cad la rue principale où il y a de nombreuses guesthouses et restos,
pour se rendre au sud-est chez Mama Leuah GH (60000K) dont nous a parlé Nicolas et tenue par un couple mixte (allemand/laotienne) mais c’est plein ; par contre, on aura une chambre demain. L’endroit est magnifique, calme, avec une super vue ouverte sur le Mékong.
Pour l’heure, on nous emmène en moto chez la belle-famille, Santiphab GH (70000K), juste à côté du pont des français qui permet de rejoindre l’autre île, Don Khone, au sud de Don Det . C’est très sympa aussi mais le service un peu lent; après une douche, un repas, le premier de la journée, il est déjà 16h !!!
Les enfants sortent de l’école.
On retourne donc à notre petit bungalow, au bord du Mékong, regarder le soleil se coucher allongés sur des hamacs! Fin de journée non violente !
Mercredi 29 février
La nuit a été chaude malgré le ventilo ; petit déjeuner, puis on loue des vélos pour se rendre à l’autre guesthouse, Mama Leuah ; on fait ensuite le tour de l’île avec nos vélos.
Heureusement, c’est tout plat car il fait de plus en plus chaud. L’île est très agréable, ça rappelle un peu les Gilis ou Koh Lipe mais avec le Mékong.
La rivière est une bénédiction pour les enfants.
On traverse la rue principale, on prend à gauche vers l’ouest
(sunset en VO !); les bungalows font de plus en plus roots tout en restant agréables ; petit à petit, place à la nature, la terre est sèche ;
On croise peu de monde. Un original a construit des tipis.
On trouve un bar qui offre un apéro très, très cool !
On croise des libellules, des buffles, ils adorent l’eau et font de l’apnée pour aller manger les algues.
Le chant des cigales nous accompagne parfois.
Les laotiens font leur charbon de bois dans des fours
On arrive au pont des français, il est midi, on décide d’aller aux cascades de Liphi ou Somphamit.
La traversée du pont est payante, 20000K. par personne et par jour, on trouve ça abusif mais on n’a pas le choix, alors !
On est heureux d’arriver, on laisse les vélos au parking et on termine à pied ; on dégouline de transpiration, la vue est belle et, malgré la saison, l’eau abondante.
Un peu plus loin, il y a une plage où l’on peut se baigner, notre premier bain dans le Mékong,
c’est vraiment agréable mais ça manque un peu d’ombre, on trempouille un moment en regardant un pêcheur poser des lignes.
Puis retour à la GH pour une pose ; Jimmy se régale avec des rouleaux de printemps frais accompagnés d’une sauce cacahuète, avant d’aller voir le coucher du soleil de l’autre côté.
Des enfants font la cueillette des cigales pour les manger !
Ici, la vie s’écoule tranquillement et calmement, on apprécie ces moments.
Jeudi 1° mars, bon anniversaire Alain
On essaie de se lever tôt pour éviter la grosse chaleur ; après un bon petit déjeuner, on part à vélos sur Don Khone pour aller faire le tour de l’île ;
on va d’abord à l’ouest où se trouve un village d’où l’on peut prendre un bateau pour aller voir les dauphins à tête ronde ; en fait, c’est surtout pour faire un tour sur le Mékong car les dauphins ne sont pas toujours au RDV et même si on en croise quelques-uns, ils ne posent pas pour les photos !
Puis on continue vers l’est vers Old Ferry tout au sud ;
la route est agréable, plate et vu la chaleur, c’est cool ; en fait, c’est la route de l’ancien chemin de fer et les rails ont servi à faire des barrières.
On s’arrête plus de 3h dans un petit resto pour laisser passer les heures les plus chaudes ; on boit, on mange, je bouquine pendant que Jimmy fait la sieste dans un hamac ;
on reprend la route vers 3h, le long du Mékong jusqu’à la passerelle qui va à Don Pasoi, une autre île. L’endroit est agréable et si l’on avait su, on se serait plutôt arrêté là, au petit resto qui borde la rivière et ses petites chutes.
De plus, sur la route, des endroits semblent attendre les pique-niqueurs pour la journée : endroits plus ombragés le long de la rivière.
On repasse le pont et comme à l’aller, on ne nous demande rien !!! L’allemand de l’hôtel m’a dit que malgré ce qui est écrit, ils ne font payer les étrangers qu’une seule fois pendant leur séjour, cool!!!
On rend les vélos et on termine à pied, Jimmy râle pour la forme ; en arrivant, il va se baigner une nouvelle fois dans le Mékong.
Sur le Mékong, des gens de tous les âges s’éclatent en tubing (grosse chambre à air), on reviendra pour essayer ! On peut aussi faire du kayak !!!
Mojito à l’apéro, il est délicieux, demain grâce mat’ avant le retour à Paksé.
On est heureux d’avoir pris la décision de venir ici car c’est vraiment tranquille et calme, facile d’y passer une semaine. Pour l’hébergement, il est préférable, sur Don Det, de se rapprocher du pont des français pour éviter la rue principale au nord d l’île, plus bruyante ou alors d’aller en face sur Don Khone qui parait plus calme, avec des studios flottants avec terrasse au-dessus !!! À voir !
La plupart des constructions sont sur pilotis et les gens vivent au-dessous la journée ; ils aménagent un coin pour cuisiner, un autre pour vivre et cela leur permet aussi d’entreposer tout leur matériel ; il y fait plus frais la journée et ils ne vont en haut que pour dormir.
Vendredi 2 mars
On passe la matinée tranquille à la guesthouse en attendant de prendre le bateau pour Nakasang puis le bus (60000K./pers, géré par la GH), plus rapide que le taxi local.
jimmy s'achète un chapeau local
En arrivant à Pakse, on loue une moto puis on va manger au Kafé Katuad qui a le « free wifi ».
Puis on retourne chez Nicolas et là, on organise notre séjour dans le plateau Bolaven (nord-est de Pakse) ; on pensait partir 2 jours mais en écoutant Nicolas et sa connaissance de la région, on décide de prolonger pour faire un trek dans la région dans un endroit très peu touristique. C’est vraiment cool d’avoir rencontré Nicolas.
On va manger ensemble le soir dans une des petites guinguettes au bord du Mékong, tilapia (poisson) en croute de sel, riz, nouilles, galette et légumes pour confectionner des rouleaux de printemps, on se régale.
Par contre, la nuit sera moins calme qu’à Don Det : juste à côté, dans la cour de l’école, un mariage est organisé, on profite de la musique à 100% !!! Pas grave, c’est les vacances !
Samedi 3 mars
Petit déjeuner puis départ vers 9h pour Tad Pasuam (tad=cascades ou chute d’eau/ entrée 5000K./pers + 3000K. pr le parking) : cet endroit a été aménagé par un étranger en 1999 tout en respectant l’environnement et c’est vraiment réussi : chutes d’eau, petit pont tout en bois et racines ; le village ethnique abrite 13 tribus qui vendent leur artisanat, beaucoup de tissage et chez qui l’on peut dormir (petit déj et un repas) pour 10€ environ. Chaque habitation est représentée.
Il y a aussi des maisons dans les arbres, au bord de la rivière, qui se louent mais c’est plus cher.
De nombreux papillons nous accompagnent.
Des enfants tentent d’attraper des poissons (ou autre chose ?) dans l’eau.
Il y a aussi un resto qui ne sert que des plats inspirés par la cuisine locale et un petit musée.
Même les toilettes sont tout en bois. Pour les fenêtres, ils ont utilisé des tranches d’arbres creux. Elles sont parfumées en permanence grâce à l’utilisation d’un bois odorant « krisanna » en voie de disparition et réintroduit dans ce lieu. C’est plus écologique et plus durable que nos chers sticks !!!
Ce lieu nous a vraiment séduits.
On repart vers 13h30, la route est bonne, il faut toutefois faire attention à ce qui traverse la route !
Elle est bordée de bananiers, caféiers, hévéas, ananas et frangipaniers en fleurs et de « sabadee ou hello » d’enfants.
Les maisons sont pour beaucoup sur échasses de béton plus ou moins longues, en bois ou en bambou ; on trouve aussi quelques maisons en brique, mais c’est vraiment moins joli !!!
On verra souvent les herbes pour la cuisine cultivées dans des bacs en bois, bonne idée quand la terre n’est pas propice à la culture !
A l’entrée d’un village, un panneau écrit en rouge annonce « coffee » ; on s’arrête pour déguster un bon café ; c’est tenu par un étranger.
Les nids de guêpe laotiens n’ont rien à envier à ceux de la Réunion.
Je suis attirée par un groupe d’enfants qui semble jouer à la dinette ; en fait, sur de belles feuilles vertes, sont disposés des tas de fourmis rouges…. qu’ils mangent !
Avant d’arriver sur Tad lo, nous allons à Tad Soung, une cascade presque à sec en raison d’un barrage plus haut pour alimenter l’usine hydraulique.
Nous passerons la première nuit à Tad Lo, village de Khouaset, à une centaine de kms de Pakse ; les guesthouses conseillées par Nicolas sont full !!! Alors on se rabat sur une autre, Chitphanya GH (70000K. avec eau chaude et SDB int.), rien d'exceptionnel mais fonctionnelle.
On ira voir le coucher de soleil puis manger chez Tim, une des GH qui semble très bien (50000K.) ; le propriétaire fait café-internet et redistribue cet argent à l’école du village, juste en face.
Le deuxième jour, dimanche, on reprend la route vers 9h vers Tad Alang, lieu du trekking.
L’air embaume les fleurs des caféiers : on trouve plutôt de l’arabica à ce niveau, petit arbuste avec des fleurs blanches à cette saison.
Le robusta se cultive de préférence à des altitudes plus hautes. Ce sont des arbres plus grands. Actuellement, les grains sont encore sur les arbres, pas tout à fait mûrs pour la cueillette.
Devant presque chaque maison, le café sèche dans la cour.
On fera un premier arrêt à Thateng, pour boire un café : pas très joli comme bled. on a découvert le café froid local
Puis à Sékong, on cherchera un resto : on ira au Sékong Hotel, attiré par leur pub « restaurant/massage » ; en arrivant, l’hôtel fait désert ; 2,3 personnes dont une qui semble se réveiller nous propose une carte pour manger, on demande des renseignements pour les massages et pour boire, réponse :« eau et bière » et pour les massages, ça s’agite, ils semblent aller chercher une autre personne, tout cela se fait avec lenteur et une impression d’incompréhension pour eux ; finalement, on laisse tomber, tout semble trop compliqué et on reprend la moto, on tourne on vire dans la ville sans trouver un endroit où se poser : c’est sûr, ici, c’est pas touristique et on en perd un peu nos repères !!!
Pas grave, on repart pour les cascades « Tad Faek » : on se croirait à la Réunion, à Langevin ; c’est un lieu aménagé avec des petites gargotes où les locaux viennent pique-niquer et les enfants s’éclatent dans l’eau.
Infos entrée Tad : 5000K/pers+3000K. pr parking : ce sera la même chose pour toutes les cascades sauf celle de Se Noy qui est gratuite.
On continue vers la suivante, Tad Se Noy ou Hua Koa : il y a un petit resto très sympa où l’on déguste un fried rice puis on va faire une petite trempette dans la rivière pour se rafraichir.
On repart vers 15h vers Ban Beng Phou Kham où se trouve le début de la piste, à droite (71km).
C’est la pire qu’on ait fait jusqu’à alors, une couche de poussière de 5 cm au moins qui dégage des nuages à chaque passage de moto ou camion ; la visibilité devient nulle pendant un moment ; c’est très chaotique.
On s’arrête pour voir au loin une cascade
et 5 minutes après avoir repris la route, c’est la crevaison !!! On est à une dizaine de kms de Ban Tayik Sua, petit village à 2 kms avant l’endroit où l’on doit se rendre pour le trekking.
Jimmy avance en moto et je continue à pied, espérant trouver de l’aide ; un peu plus loin, se trouve un chantier : un gars nous aidera à réparer la chambre à air ; ça nous prendra une heure !
On est bien content et on reprend vite la route avant la nuit. On n’ira pas loin, à peine 5 kms plus loin, la roue arrière est à nouveau à plat ; on décide de finir à pied, Jimmy poussant la moto jusqu’au village ; on profitera tout de même du coucher du soleil, les gens qui passent sont compatissants, certains nous accompagnent un moment avec le sourire.
Quand on arrive à l’entrée du village, la nuit est tombée, un 4X4 s’arrête et nous propose de nous emmener, la moto et nous, dans un bled plus loin (Huay Kong ?), où l’on pourra faire réparer ; pas vraiment le choix, Tayik Sua est un tout petit village sans électricité, on a oublié le nom du mec chez qui on doit aller, alors on accepte ; on arrive au bled vers 19h et en 5 minutes c’est réparé (20000K) pour la main d’œuvre et la chambre à air ; on a donné 50000K.au gars du chantier ! pas facile de savoir le juste prix, mais la bonne volonté et la gentillesse payent toujours ; et maintenant, que fait-on ? pas envie de retourner en arrière dans la nuit et la poussière, là où on se trouve, c’est paumé avec possibilité surement de dormir chez l’habitant…finalement, on décide de reprendre la route vers Paksong en pensant que c’est à environ une demi-heure ; en fait, on y parviendra à 21H, plus d’une heure et demi plus tard, oranges de poussière et gelés ; on prend la première guesthouse que l’on trouve, on va manger un morceau, une bonne douche et dodo ;
la GH, Summali (60000K.), n’est pas très clean mais il y a l’eau chaude et c’est pas négligeable vu notre état.
Lundi 5 mars
On essaie de trouver un endroit pour déjeuner dans cette ville qui parait peu accueillante ; on va dans un resto en face des deux GH données dans le petit futé ; personnel pas très souriant mais on commande 2 cafés glacés sans lait, inscrit sur une carte ; on nous amène 2 cafés chauds avec du lait !!! Mais on a dit « ice coffee », réponse « no ice » !!! C’est maintenant que tu le dis !!! Bref, pas grave, on boit nos cafés et on reprend la route, un peu déçu pour le trek mais cela nous fait une bonne raison pour revenir !!!
En rentrant, on s’arrête à Tad Yuang ou Gneuang, très belles cascades avec un bassin pour se baigner ; on reste un moment à profiter du paysage, Jimmy fait la lessive !
Puis on poursuit vers Tad Fan, tout près et on s’arrête pour manger au resto du Resort ; ça ressemble au « trou de fer ».
Oui je sais, on parle souvent de la Réunion, pas que ça nous manque mais c’est la réalité, même la végétation autour de Pakson est la même : flamboyant, croton, datura, bananiers, chouchou…
sur le bord de la route, de nombreux forgerons proposent leur service
Retour à Paksé vers 16h ; on passe un moment avec Nicolas et sa fille ; il nous invite le lendemain à une fête pour une naissance dans sa belle-famille.
Puis on va en ville réserver notre bus pour le Vietnam (Danang), massage de 2 heures (70000K./heure) qui fait du bien ! En sortant, en face, petit resto avec bouffe style indien et malais, le Jasmin, très sympa, on se régale de Byriani et de naân au fromage puis on rentre.
Mardi 6 mars
Vers 10h, on se rend à la cérémonie chez les parents de Kio, la femme de Nicolas pour la naissance d’un enfant mais aussi pour les fiançailles et le mariage :
en fait, c’est pour apporter plein de bonnes choses dans la maison. Un chaman dit des prières puis chacun se souhaite de bonnes choses en attachant un bracelet au poignet. Pour la famille, on ajoute au bracelet un billet que l’on va attacher au poignet d’un des parents ou du bébé : petit menotte, gros tas de billet.
On fait d’abord sortir les mauvaises choses (gestes vers l’extérieur de la main) puis on fait entrer les bonnes (gestes vers l’intérieur) puis on accroche le bracelet, tout cela avec des paroles que je serais bien incapable de répéter !!!
on recevra plusieurs bracelets et on en offrira à notre tour.
Ensuite, tout le monde mange et boit.
On passe un agréablement moment à discuter avec Nicolas.
Il nous montre la plage, langue de sable qui apparait à la saison sèche et se recouvre d’eau quand les eaux du Mékong remontent, la vie éphémère que les gens créent dessus : passerelle, jardin, culture, paillottes…
Moment privilégié, un bout de puzzle de cette culture si différente de la nôtre.
Avant de partir, je ferai une photo de famille pour leur donner. Comment fait-on pour que tout le monde rie ? On s’accroupit et on montre sa culotte !!!
la grand-mère de Kio
Puis on va en ville boire un coup et surfer sur le net !!! en attendant que la grosse chaleur passe ; puis on se rend au Vat Chomphet, temple et monastère au nord de Pakse, à 8kms ;
Dans le village, juste avant, des sculpteurs travaillent sur le bord de la route ; ils font des bouddhas pour les temples.
Dans le ciel, se découpe un bouddha d’environ 15m.
On restera un bon moment, profitant des sculpteurs et du coucher de soleil, en attendant les mantras de la prière du soir des quelques 30 moinillons vers 18h. Je n’oserai pas entrer, Nicolas me dira ensuite que j’aurais dû !!!
Puis retour à Pakse pour un bon massage et repas au resto indien, on adore !
Mercredi 7 mars
On est réveillé par le bruit de la pluie sur la tôle !!!
On se lève quand même et on attendra que l’averse se calme pour prendre la route, en moto, pour la région de Champassak, au sud de Paksé.
On s’arrête au temple Phou Gnoy ; 381 marches en plein soleil !!! Mais la vue est magnifique sur le Mékong qui s’élargit.
On traine un peu puis on continue la route vers Ban Phapine ; Parfois, les paysages reverdissent grâce aux nouvelles plantations de riz.
En arrivant dans le village, c’est la sortie de l’école.
Un peu plus loin, on voit des affiches qui annoncent l’illumination du temple Vat Phou pour la pleine lune ; on décide donc de dormir ici plutôt que sur l’île de Don Dingue. J'adore leur ombrelle!
On s’installe dans une guesthouse, Khamphou (50000K.) On fait une petite sieste avant d’aller se perdre sur les petites routes menant au temple, admirer une église sur le bord du Mékong, regarder les enfants jouant dans l’eau…
On trouve aussi des maisons coloniales.
Les paysages sont secs, les champs de rizières attendent la pluie pour revivre !
Puis nous arrivons au temple Phou (3000K. de parking, 15000K l’entrée + 30000K pr l’illumination/pers) au pied de la montagne Phou Kao ou linga (symbole phallique de Shiva), montagne sacrée.
Le Vat Phou (temple de la montagne) date du 11° siècle; on visite d’abord un musée où se trouvent des vestiges du temps passé, beaucoup de sculptures en grès puis nous longeons un lac avant d’entamer l’ascension du temple ; on y accède par une longue allée dallée de pierres et bordée de lingams ;
il y a de partout des frangipaniers centenaires en fleurs, c’est très beau.
On se balade un peu aux alentours
puis on s’assoit pour profiter du soir qui tombe, de la lune et des centaines de petites flammes qui apparaissent.
Aujourd'hui, le Vat Phou est en cours de restauration, en partie à travers un programme de coopération avec l'Unesco, dans le cadre de la préservation des sites du Patrimoine Mondial de l'Humanité.
En redescendant, on profitera du spectacle de musique et danseurs locaux.
On reprend la moto et mauvaise surprise, la roue arrière est à plat ! grrrrrrrrrr ! Heureusement, quelques centaines de mètres plus loin, un réparateur ressort ses outils pour nous dépanner, et une rustine de plus! ; je discute avec une grand-mère…et lui montre les photos prises.
Il est 20h et on a faim, mais l’aventure n’est pas terminée, quelques kilomètres plus loin, rebelote, la roue est de nouveau à plat ; et dans notre malheur, on a la chance d’être juste à côté d’un réparateur qui a bien entendu fini sa journée et ressortira ses outils et une chambre à air neuve ;
entre temps, on aura appelé Nicolas car on a du mal à se comprendre, c’est cool d’avoir un interprète ! Nouvelle réparation et on repart, on trouve un resto ouvert, on mange et retour à la Guesthouse.
Jeudi 8 mars
La pluie est de nouveau au RDV ; on reste au lit en attendant que ça se calme puis on se lève ; le temps est gris mais ça se dégagera très vite. On va prendre un bon petit déjeuner, il est déjà 11h puis en route vers Don Dingue, une petite île située en face, style Don Det mais en pas touristique ; on prend une pirogue/bac avec la moto et on fait le tour au nord en moto.
Les maisons se situent sur la côte ouest;
Tout autour de l'île, de larges plages de sable blanc, sans aucune ombre. La piste est parfois bien sableuse mais Jimmy s'en sort comme un chef!
On reprend un bateau pour Ban Mouang pour un retour vers Pakse
et grâce aux indications de Nicolas, on s’arrêtera un moment à Tad Koy, de jolies cascades rafraichissantes ;
puis un petit tour au marché du km 14 où parfois, des enfants viennent vendre tout ce qu’ils ont pu trouver dans les forêts : petit animal, insectes, fruits…on verra un gros écureuil volant et un muntjac (petit cervidé primitif) mais on nous interdira de prendre des photos (ce doit pas être bien légal tout ça…) !!!
!;Retour à Pakse avec le coucher de soleil ; on rend la moto tout en discutant pour les pannes, pas facile de faire baisser la note !!! Puis on rentre chez Nicolas qui nous a invités à diner ; sa femme Kio, nous a préparé une soupe avec des pâtes, des boulettes de viande et plein d’herbes aromatiques. On prend l’apéro, on mange, c’est délicieux, on papote avec Nicolas jusqu’à ce que les moustiques aient raison de nous ; demain, levés 5h30 pour prendre le bus pour Danang, Vietnam, et l’on y passera la journée….
Au revoir le Laos,
Pays accueillant qui nous a particulièrement plu
on s’est senti à l’aise, les gens sont chaleureux bien que timides, toujours prêts à aider sans être collants, la vie est simple.
On a préféré se concentrer sur les Tad (cascades) plûtôt que les Vat (temple) cette fois-ci!!!
Les laotiens, et plus généralement les asiatiques, sont des joueurs :
on trouve des snookers (grand billard) partout, jeu de dame, petits chevaux, domino, cartes…et surtout on joue de l’argent, on parie sinon, c’est pas intéressant ! Ils aiment aussi les karaokés!
C’est rare que quelqu’un s’énerve car la devise est : « c’est pas grave »/Bo penn nyang/ ce qui amène une certaine nonchalance dans leur comportement ; le plus évident, pour nous touristes, c’est dans les bars ou resto : on est loin de « le client est roi » !!! C’est difficile de trouver le juste milieu entre nous « trop speed » et eux « trop cool ».
Un grand merci aussi à Nicolas
qui nous a facilité la découverte de sa région, permis de nous rendre dans des lieux non touristiques et accueilli agréablement dans sa demeure.
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